Une convocation a été déposée  contre Mahamat Ahmad Alhabo, secrétaire général du parti pour les libertés et le développement (PLD) dans un commissariat de N’Djamena. Il a affaire à un agent des renseignements.

Le secrétaire général du parti PLD, a répondu ce mardi 10 novembre à une plainte déposée contre lui. Mahamat Ahmad Alhabo a été convoqué par un agent de l’ANS (Agence nationale de sécurité) au commissariat d’Ordre public numéro 2 (COP2) de la capitale. Il lui est notamment reproché d’avoir endommagé la moto de cet agent de l’ANS.

Interrogé, le secrétaire général du PLD, qui a répondu à la convocation ce 10 novembre, rétorque que les faits qui lui sont reprochés sont fallacieux. “C’est juste après le forum que cet agent des renseignements me suit. Partout dans  mes déplacements, il est derrière moi. Je ne sais pas s’il m’accompagne ou s’il veut me faire du mal“, explique-t-il.

Le mercredi passé, je partais à un rendez-vous. Cet agent me suivait, il était presque collé à ma voiture. Arrivé à la place de la nation, j’ai demandé au chauffeur de rebrousser chemin afin de l’identifier. Du coup, il a jeté sa moto et a pris fuite. On n’a touché ni lui ni sa moto“, poursuit Mahamat Ahmad Alhabo.

Quelques jours plus tard, une plainte est déposée au domicile du secrétaire général du PLD. Selon lui, on lui demande de réparer l’engin qu’il aurait endommagé. “J’ai dit non. C’est moi le plaignant dans cette affaire. Car vous me traquez partout, donc vous avez violé mes droits constitutionnels de libre circulation. C’est plutôt moi qui dois me plaindre pour savoir pourquoi vous me suivez“, se défend-t-il.

Vu le refus de Mahamat Ahmad Alhabo de réparer la moto mais aussi le fait qu’il estime être la victime, l’affaire sera transmise par le COP2 à la justice, nous informe-t-il.