Un nouveau mouvement citoyen dénommé « Les sentinelles » a lancé officiellement ses activités ce jeudi, 26 mai à N’Djaména.

« Les sentinelles » vient, ce jeudi, compléter le rang des organisations de la société civile tchadiennes qui militent pour les droits humains. C’est au regard de l’insécurité, des tueries et des problèmes de gouvernance qui agrémentent la période de transition au Tchad que ce mouvement est né. Il est constitué des anciens leaders des étudiants de l’Université de N’Djamena.

« L’heure vient de sonner pour que nous puissions aspirer à une justice sociale, à une bonne gouvernance, à une égalité et à une équité », clame son coordonnateur, Rodrigue Tendjibaye qui appelle par la même occasion « le président du Conseil militaire de transition à se concentrer sur sa mission première et respecter son engagement qui est celui de passer le pouvoir à un concitoyen civil de manière démocratique d’ici fin octobre 2022 ».

Le lancement des activités de ce mouvement citoyen a été aussi l’occasion pour « les sentinelles des droits humains » de demander la libération sans condition des leaders de Wakit Tama arrêtés suite à la marche contre la France du 14 mai.