Le gouvernement tchadien et ses partenaires du Système des Nations-Unies ont conjointement lancé le Plan de réponse humanitaire 2022, ce lundi, 14 mars dans un établissement hôtelier de N’Djaména. Le plan concerne environ quatre millions de personnes en situation de vulnérabilité.


6,1 millions, c’est le nombre total des personnes ayant besoin d’assistance humanitaire au Tchad, selon le Système des Nations-Unies. Parmi ce nombre, le gouvernement et ses partenaires du Système des Nations-Unies ciblent 3,9 millions qui doivent recevoir cette assistance dont le fonds souhaité s’élève à 510,9 millions de dollar.


Cette assistance que doivent recevoir ces personnes vulnérables, concerne les domaines prioritaires tels que: éducation, wash, sécurité alimentaire et protection de l’enfant.


C’est pour mobiliser davantage de fonds pour faire face à cette situation d’urgence humanitaire dans le pays que le gouvernement et l’ensemble de ses partenaires humanitaires ont lancé ce lundi, 14 mars le plan de réponse humanitaire 2022.
Ce Plan vise à atteindre trois objectifs stratégiques dans le but d’améliorer le bien-être physique, mental et les conditions de vies des populations affectées par les crises pour l’atteinte des résultats collectifs.


De façon détaillée, ces objectifs sont: sauver et préserver la vie et la dignité des personnes affectées, réduire la vulnérabilité des personnes affectées, à travers le renforcement de la résilience et contribuer à la protection des populations vulnérables et renforcer la redevabilite envers les populations affectées.


“Ce Plan de réponse humanitaire est le fruit d’une analyse affinée et d’un travail participatif entre les acteurs humanitaires et le gouvernement pour une meilleure prise en compte des réalités du terrain…”, voudrait faire savoir Violette Kakyomya, la coordinatrice résidante du Système des Nations-Unies au Tchad.


“Le Tchad fait face depuis quelques années à une succession de crises”, reconnaît le ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale, Mahamat Hamit Koua. “Sans financements adéquats qui sont libérés à temps, la situation humanitaire risque de se détériorer davantage et limiter encore plus, toute perspective de développement durable”, conclut Violette Kakyomya.