Malgré la décision du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle instituant la reprise des cours le 15 septembre, beaucoup reste à faire. Si la rentrée scolaire est effective dans certains établissements privés, les inscriptions et réinscriptions se poursuivent encore dans le secteur public.

A N’Djamena, la rentrée scolaire a été lancée officiellement par le Gouverneur Issa ADJIDEI depuis le 15 septembre dernier. Néanmoins, la reprise des cours sont est plutôt timide tant dans les établissements publics que privés de la capitale.  Du lycée Technique Commercial au Lycée Technique Industriel en passant par le Lycée Felix Eboué, le constat est presque le même. Les élèves sont certes présents mais pas pour la reprise des cours. Certains sont en uniforme et d’autres en tenues ordinaires. C’est maintenant que les inscriptions et réinscriptions se font. Dans d’autres établissements par contre, malgré la présence des enseignants, les élèves se font rares.

Du côté des établissements privés, le constat est par contre différent. Au Lycée du Sacré-Cœur par exemple, les salles sont pleines et les cours ont normalement commencé. D’autres établissements privés ont préféré repoussé les reprises des cours à une date ultérieure compte tenu des modalités pratiques et pour permettre une rentrée effective à tous les niveaux.

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Les raisons évoquées par les uns et les autres quant à cette rentrée scolaire timide et nonchalante tournent autour de la conjoncture financière que traversent les parents d’élèves actuellement. La saison des pluies n’est pas encore terminée.