L’année scolaire 2018-2019 est pleine de projets pour le secteur de l’Education nationale. Parmi ces projets, il y a le recrutement de de 1 439 enseignants pour les matières scientifiques.

L’année académique 2017-2018 n’a pas été facile pour le secteur de l’éducation tchadienne. C’était une année académique émaillée de grèves  avec des examens de fin d’année biaisés. Avec cette nouvelle année qui commence, les projets pour redonner à l’école tchadienne ses lettres de noblesse sont divers et multiformes.

En premier lieu, les autorités en charge de l’éducation ont l’ambition de rendre opérationnelles les académies qui étaient créées depuis un certain temps mais qui n‘étaient pas fonctionnelles. « Cette création des académiques permettra au système éducatif ainsi qu’aux démembrements de ce système d’être bien coordonnés, bien suivis et bien évalués pour que le secteur de l’éducation retrouve sa santé », a déclaré le ministre de l’Education et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma, lors d’une interview accordée à la Radio nationale tchadienne, le 17 janvier 2019.

En plus de l’opérationnalisation des académies, il y a la mise en œuvre du Plan intérimaire de l’Education au Tchad (PIET). Pour l’exécution de ce plan, environ 50 millions de dollars ont été mobilisés. Cette somme permettra non seulement de construire des infrastructures d’accueil mais aussi d’imprimer 2 millions de manuels scolaires qui seront envoyés dans les différentes écoles du pays.

L’un des plus grands projets que le ministère de l’Education entend réaliser cette année, c’est le recrutement dans les semaines à venir de 1 439 enseignants scientifiques. « Ce nombre a été défini par poste et par spécialité », précise le chef du département de l’Education nationale. Ces enseignants seront répartis comme suit : 37% de mathématiciens, 31% d’enseignants de physique-Chimie, 28% d’enseignants de SVT et 4% en informatique et en techniques.