Le président du parlement africain pour la société civile, Kesse Jena Claude Dro a échangé hier mercredi 7 avril, avec les observateurs nationaux et internationaux sur l’élection présidentielle prévue le 11 avril 2021. Le débat était axé sur le rôle des associations de la société civile par ailleurs observateurs libres de ce processus.

Dans le cadre de la mission d’observation des échéances électorales à venir, une conférence a été organisée par l’association des jeunes arc-en-ciel pour la stabilité sociale en Afrique (Ajassa) dans un hôtel de N’Djamena, en présence des observateurs venus de la sous-région et du continent. Pour le président de  l’association des jeunes arc-en-ciel pour la stabilité sociale en Afrique, Mbairamadji Desiré, cette assise vise à partager les expériences, des orientations stratégiques aux responsables de la société civile pour que chaque leader puisse s’impliquer réellement afin de préserver le Tchad de toutes les formes de violence.

A l’entame de ses propos, le président du parlement africain de la société civile, Kesse Jena Claude Dro, a d’abord instruit les membres présents à jouer le rôle de catalyseurs pendant cette période.  Il les appelle  à  avoir comme priorité  la  défense des instituions de l’Etat et non soutenir les formations politiques. Car le rôle d’une association de la société civile c’est de chercher les moyens pour sortir la population de la pauvreté pour le développement.

Un  peu plus loin, Il a insisté sur  la véritable mission des observateurs qui est d’assurer pleinement leur rôle dans l’observation. « On observe, on ne parle pas mais on écrit ce qu’on a observé », a-t-il précisé. Il appelle tous les associations de la société civile à œuvrer de telles sortes qu’il n’y ait aucune crise électorale. « Qu’aucun Tchadien ne perde la vie pendant cette période électorale », souhaite Kesse Jena Claude Dro

 Les participants à leur tour ont exprimé leurs limites dans le processus d’observation électorale. Selon ces derniers, la mission d’observation est plus centralisée dans la capitale tandis que dans certaines provinces, les responsables des bureaux de vote opèrent des actions qui vont à l’encontre de la logique et de la loi électorale.

Sur ce, les conférenciers estiment que tout le monde n’a pas les moyens pour mener des missions à long terme et d’aller partout. La meilleure manière c’est d’avoir toutes les fiches des observateurs et suivre les informations diffusées dans les médias crédibles avant de faire son rapport.  Le président du parlement africain de la société civile a conclu que “la meilleure manière d’être un bon citoyen c’est de soutenir son Etat”