Le président de l’union des mouvements républicains (UMR) IDRISS ANNOUR ABDEL KERIM a animé vendredi dernier une conférence de presse à l’hôtel Kempinski. Conférence relative a la situation politico administrative de l’UMR et la menace de la démocratie et de la liberté d’opinion au Tchad.

En effet, le président de l’UMR dit avoir appris sur les ondes d’une radio de la place, que le ministère de l’administration du territoire considère l’UMR inexistant, une déclaration que le président de l’UMR trouve malheureuse et affligeante. Elle vient s’ajouter aux multiples actes d’intimidation, de harcèlement dont l’UMR fait l’objet depuis sa création.

7 janvier 2015, le parti politique UMR inaugurait son siège dans le 7e arrondissement lorsque une forte équipe de force de l’ordre est venue pour les empêcher, raisons avancées parce que le président de l’UMR est un ex-policier et que la loi ne permet pas à ce dernier de militer dans un parti. Ce qui est réfuté en bloc par Idriss Annour Abdelkerim, selon lui, il aurait démissionné de la police le 3 juillet 2014. Donc libre de créer ou militer dans le parti de choix, comme n’importe qu’elle autre citoyen.

Le président de l’UMR IDRISS ANNOUR ABDEL KERIM déclare que son seul crime, c’est celui d’appartenir au même groupe ethnique que le chef de l’Etat, c’est pourquoi on l’empêche d’être dans l’opposition.