La Direction Générale de la Communication de la Présidence de la République, par le biais d’un communiqué lu sur les antennes de l’ONRTV réagit à un acte d’hameçonnage et usurpation d’identité attribué à la première dame. Un journal de la place à titré dans son édition de la semaine “Hinda peut-elle faire ça ?” Faisant allusion à un supposé acte d’hameçonnage fait par un compte portant le nom de la première Dame.

Pour rappel, un hameçonnage, fishing ou encore filoutage en langage informatique est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d’identité. La technique consiste à faire croire à la victime qu’elle s’adresse à un tiers de confiance. Autant dire que l’intention est malsaine.

C’est par rapport à cela que les services de communication de la Présidence ont réagi afin d’éviter tout malentendu. “Certaines personnes mal intentionnées ont divulgué à travers les réseaux sociaux des informations dénuées de tout fondement dans un soi-disant compte face book ouvert au nom de la Première Dame du Tchad HINDA DEBY ITNO. Pire, ces personnes mal intentionnées relayées par certains journaux privés de la place ont rempli ledit compte Facebook par des mensonges grossiers et des fausses informations, de nature à discréditer, la Première Dame.”

Plus loin le communiqué prend le soin d’éclairer l’opinion nationale sur le fait que la première dame ne soit adepte d’aucun réseau social virtuel. “La Direction générale de la Communication informe l’opinion nationale et internationale que la Première Dame HINDA DEBY ITNO n’a aucun compte sur les réseaux sociaux, que ce soit Facebook ou Twitter”

Le communiqué pour conclure rappel les autorités et organes en charge de la régulation de ce secteur de sévir afin de punir les contrevenants. “Face à cette situation, la Direction générale de la Communication de la Présidence de la République demande au Haut Conseil de la Communication (HCC), aux autorités compétentes en charge des médias et juridiques ainsi que les responsables en charge de la gestion des nouvelles technologies de l’information et de la communication, d’interpeller, les auteurs ou commanditaires de tels actes nuisibles à l’éthique professionnelle et à la déontologie communicationnelle afin de les débusquer et de les traduire, devant les tribunaux pour qu’ils répondent, à leurs manquements graves.”