Kebzabo Saleh, président national du parti politique UNDR ( Union Nationale pour le Développement et le Renouveau), décide d’exclure son secrétaire national administratif adjoint, Avocksouma Djona Atchnemou du bureau exécutif de cette formation politique pour “activités fractionnistes”. Motif que ce dernier rejette en bloc.


Il est exclu par le président de son parti politique UNDR (Union Nationale pour le Développement et le Renouveau) pour “activités fractionnistes”, mais pour Avocksouma, le motif de son exclusion doit être autre que le fractionnisme, car “je n’ai jamais tenu une quelconque réunion avec personne. Je n’ai jamais appelé à la pétition des camarades. Je n’ai jamais tenu un quelconque propos qui fasse comprendre que j’étais un fractionniste”, explique-t-il.

Selon Pr Avocksouma, cette exclusion n’impacte aucunement pas sur sa personne et son engagement dans la lutte pour le retour à l’ordre constitutionnel et la justice au Tchad. “Être membre du bureau politique, ce n’est qu’une activité bénévole. Donc pour moi, ça ne me pose aucun problème. En plus j’ai assez de force pour continuer ma lutte”, déclare-t-il.

Pour rappel, ce professeur, désormais, ex-secrétaire national administratif adjoint de l’UNDR, a fait un point de presse, le 4 mai pour désapprouver le choix de son parti d’entrer dans le gouvernement de transition et soutient Wakit Tama, la plateforme citoyenne qui s’oppose à la confiscation du pouvoir par les militaires. Selon lui, c’est ce qui a conduit à son exclusion. “Il a pris ça comme un défi, parce que lui quand il prend une décision, on ne peut pas la remettre en cause (…) Je crois qu’il pense qu’il a donné une leçon”, dit Avocksouma.