Un atelier de formation à l’endroit des femmes pour la vulgarisation de la stratégie nationale pour la protection sociale et la réduction des inégalités dans le Sahel est organisé le 23 décembre 2021 dans les locaux du Centre d’études et de recherche sur la gouvernance des industries extractives et le développement durable (CERGIED).

Le projet a pour objectif de renforcer la confiance entre l’Etat et les populations à tous les niveaux pour réduire les inégalités au Sahel à travers un contrat social réfondé.

Elles sont plus de 20 femmes des médias privés et publics à bénéficier de cette formation. Elles ont pour rôle de vulgariser des sujets liés à la stratégie nationale pour la protection sociale et les inégalités dans le Sahel. C’est un projet élaboré en 2015 mais méconnu jusque-là par la population. Pour cette première vague, le CERGIED entend travailler dans la zone de N’Djamena et dans celle du Lac-Tchad.

C’est un projet d’Oxfam France exécuté avec l’appui technique de l’Agence française de développement (AFD). Six pays d’Afrique du Sahel sont concernés : le Tchad, le Sénégal, le Mali, le Burkina-Faso, la Mauritanie et le Niger. Les activités de sensibilisation et de descente au terrain vont débuter au début du mois de janvier 2022.

Mamadjibeye Nako, chargée de communication et de plaidoyer du projet explique : ” Oxfam appuiera ses partenaires locaux pour renforcer et promouvoir l’action des organisations citoyennes sahéliennes, en particulier en donnant la priorité à l’inclusion des jeunes et des femmes dans les mécanismes de prise de décision, dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes et politiques publiques, directement ou par l’intermédiaire d’un dialogue réel avec les organisations de la société civile”.

Pour Maoundonodji Gilbert, directeur général du CERGIED, leur vision est d’avoir “une vie décente et digne, fraternelle, cohérente et paisible, soutenue et guidée par des principes d’équité et de justice sociale pour toute personne résidant au Tchad”. Avec pour mission est “l’établissement d’un système de protection sociale cohérent et intégré; la réduction de la pauvreté et le renforcement des moyens de subsistance et la résilience; la bonne gestion des risques économiques; accès universel aux services de base essentiel”, rappelle-t-il.