Le député du Parti pour les libertés et le développement (Pld), Ousman Cherif Khamdjan, a fait un point de presse, ce 5 novembre, à son domicile sis au quartier Arbout-Soulback. Les résolutions et recommandations du 2e forum national inclusif, l’impunité dont bénéficient certains fonctionnaires de l’Etat sont, entre autres,les sujets abordés par le député du Pld.

Le 2e forum national inclusif s’est tenu du 29 octobre au 1er novembre 2020, au palais du 15 janvier. Pour Ousman Cherif Khamdjan, député du Parti pour les libertés et le développement (Pld), ce forum a été un cadre ‘’idéal’’ de dialogue entre l’opposition politique et la majorité. « La participation de la société civile avec ses différentes corporations représentatives de toutes les couches sociales est également à saluer à plus d’un titre. Car, il s’agit de dessiner les contours de notre nation pour les années à venir », déclare le député.

Ousman Cherif Khamdjan, rappelle les résolutions prises lors de ce forum. Il cite entre autres, la suppression du serment confessionnel, la création du poste de vice-président “par consensus“, l’âge requis pour être candidat à l’élection présidentielle est ramené à 40 ans et la création d’une commission parlementaire qui va se pencher sur le code de la famille.

Le serment confessionnel institué par le forum national inclusif de 2018 a suscité beaucoup de réactions négatives et le FNI 2 a donné raison aux détracteurs. Ce qui justifie sa suppression et la proposition d’un enseignement religieux dans les écoles tchadiennes. « Avec la suppression du serment à caractère confessionnel, nous avons proposé au forum l’application de la loi 16 portant orientation du système éducatif dans son article 13 qui stipule que l’enseignement de l’éducation religieuse soit instauré dans les écoles tchadiennes », ajoute-t-il.

Il poursuit que la corruption et le détournement des deniers publics restent le sport favori de nombreux tchadiens. « Nous avons dit que la corruption est un phénomène planétaire mais dans notre pays, il y a une spécificité tchadienne matérialisée par le fait qu’il y a des fonctionnaires tchadiens qui gagnent deux, trois, voire quatre salaires », peste le député du Pld.

le code de la famille en souffrance dans les tiroirs de l’Assemblée nationale n’est pas perdu de vue.« Nous pensons qu’il est temps que chaque communauté élabore son propre code de famille et cela est possible ». Pour exemple, il cite les pays tels que le Maroc, l’Egypte et le Liban.

 S’agissant du drapeau et de l’hymne national, Ousman Cherif dit que des modifications de forme et non de fond sont possibles.