Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, M. Sidick Abdelkérim Haggar, s’est prononcé sur la situation de l’assainissement de la capitale N’Djamena, le lundi 11 février 2019, au sortir d’une réunion avec des partenaires techniques et financiers.

« Depuis longtemps, on dit que N’Djamena, est la vitrine de l’Afrique, mais à ce rythme, cette ville-là, ne sera jamais la vitrine, si la question de l’assainissement n’est pas traitée », a estimé le chef du département de l’Environnement.

En effet, il a été évoqué par le chef de l’Etat Idriss Déby Itno, lors des réunions mensuelles sur la santé que, la prévalence dans la lutte contre le paludisme ne régresse pas. Les chiffres vont crescendo d’une année à une autre. Il a été unanimement reconnu que la stratégie adoptée n’était pas appropriée. Le président de la République a instruit les chefs des départements de l’Environnement, de la Santé, et de l’Urbanisme de s’attaquer ensemble au problème de paludisme à N’Djaména, en amont pour définir ensemble une stratégie commune.

« Nous allons procéder à l’étude d’un projet d’assainissement global de la ville de N’Djamena en termes de gestion des eaux pluviales. Il ne faut pas qu’il y ait des eaux stagnantes, l’accumulation des déchets solides » annonce Sidick Abdelkerim Haggar.

Selon lui, par le passé, il y avait quelques projets qui construisaient des canaux çà et là mais ce sont des usines à palu. « Cette fois-ci, même si cela nous coûtera très chers, même si cela va prendre des années, nous allons commencer quelque chose de solide, de durable comme dans les autres pays du monde », renchérit le ministre Siddick Abdelkérim Haggar. Il précise que : c’est une nouvelle stratégie d’assainissement pour que cette question soit définitivement résolue.