JUSTICE- L’avocat au barreau du Tchad, Me Fréderic Nanadjingué a fait une communication ce 1er octobre pour dénoncer l’enlèvement des personnes qui s’opère dans la région du Mayo-Kebbi Est.

Cette communication organisée ce 1er octobre vise à dénoncer l’enlèvement abusif des personnes contre rançon dans la région du Mayo-Kebbi Est. Ce phénomène secoue cette localité depuis plus de 6 ans. Des personnes mal intentionnées font irruption dans les familles pour enlever les personnes et imposer une rançon. Pourtant celle-ci est une famille paysanne qui ne vit d’une maigre ressource. La population ne peut plus exercer ses activités économiques comme avant.

Me Fréderic Nanadjingué explique que la psychose s’est définitivement emparée de la population de la localité. Près de 27 000 âmes ont été exécutées pendant ces enlevements, a fait savoir l’avocat.

L’avocat Frédéric Nanadjingué qualifie cette pratique de terrorisme. Des individus qui font de l’écoulement du sang leurs activités. Il n’est pas du tout souhaitable que cette population puisse subir de telle situation. L’avocat en charge du dossier réclame que les auteurs doivent être sévèrement punis par la loi.

« En date du 25 août 2019, vers 1 heure du matin, des inconnus ont fait irruption comme à l’accoutumée, dans le village Gamba, sous-préfecture de Tikem dans le Mayo-Kebbi Est. Ils ont pris d’assaut la maison du défunt Nokréo Ngolomna . En raison de son âge avancé, les ravisseurs ont exécuté froidement le couple Nokréo à plusieurs balles », explique Me Fréderic Nanadjingué

De ce fait, l’avocat au barreau du Tchad interpelle les autorités politiques et administratives pour une solution prompte. Pour lui, s’il est vrai que le Tchad est à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme dans le Lac Tchad, il est bien étrange que des individus se livrent à cela, dans le Tchad profond censé être un havre de paix. Il demande l’application de la Loi 034/PR/2015 portant répression des actes de terrorisme au Tchad.