Décidément, rien ne va plus à la tête de la mairie de N’Djamena. Encore, une fois de plus, un Maire est suspendu hier lundi 14 juillet 2014. Il s’agit d’Ali Haroun. Quels peuvent être les motifs qu’on lui reproche ?

D’après nos sources, la Déléguée Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djamena, Dr Haoua Outman Djamé reproche à Ali Haroun cinq (5) raisons essentielles qui justifient sa décision notamment 1) l’insubordination notoire à l’égard de la tutelle, 2) la non reconnaissance de tutelle, 3) le refus de collaborer avec la tutelle, 4) le renvoi de la mission d’inspection diligentée par la délégation générale du gouvernement auprès de la Commune de N’Djamena et 5) troubles à l’ordre administratif au niveau de N’Djamena. Est-ce réellement ces éléments qui ont coûté la suspension ? Point n’est besoin de rappeler que les élections locales constituent un puissant instrument de régler le compte à beaucoup des individus.

Depuis les dernières élections locales qu’a connues le Tchad en 2011, la Mairie de N’Djamena compte désormais quatre (4) Maires de suspendus. Ce sont entre autre DJIMET IBET, HADJE ITIR DEBY ITNO, ABDELAZIZ SALEH DAMANE ET ALI HAROUN.

On se demande à qui le prochain tour ?

Pourtant les plus hautes autorités ont donné carte blanche au Maire Ali Haroun de s’atteler à réserver un bon accueil au Président français François Hollande qui foulera le sol tchadien ce 19 juillet 2014.