Par un point de presse tenu le 4 juillet, Ndjélar Koumadji Mariam, présidente de l’Union nationale pour l’alternance au Tchad (UNAT), a décrié l’absence des femmes parmi les nouveaux membres nommés de la commission électorale nationale indépendante (Céni). Elle appelle le chef de l’Etat à revenir sur ses choix afin de respecter la politique.

« Nous tenons par le biais de cette communication politique à exprimer notre mécontentement le plus profond et le plus objectif suite à la nomination des membres de la CENI par un Décret qui a choqué beaucoup des Tchadiennes et des Tchadiens », a déclaré Ndjélar Koumadji Mariam, présidente de l’UNAT à propos de la nomination des membres de la Céni il y a quelques jours.

 Pour elle, cette nomination  « viole systématiquement  le dispositif juridique de notre pays qui doit nous conduire progressivement vers une inclusion totale des femmes responsables dans la vie politique et publique ».

C’est pourquoi, « l’UNAT condamne avec la dernière énergie la violation systémique de l’Ordonnance N°012/PR/2018, instituant la parité dans les fonctions nominatives et électives en République du Tchad et de la politique nationale genre adoptée en 2017 à travers le Décret N°2035/PR/PM/MFPPESN/2017 du 20 novembre 2017.

De ces faits, , l’UNAT demande au président de la République de « corriger cette violation de ces deux cadres juridiques mentionnés en demandant aux partis politiques membres du CNDP de lui proposer à nouveau des candidates et candidats tout en respectant la Parité ».

Car justifie Ndjélar Koumadji Mariam, « l’équité sociale, c’est aussi favoriser les femmes dans leurs diversités politiques et religieuses».