Compte tenu de la tension qui prévaut à l’approche du dialogue national, l’Union des cadres chrétiens du Tchad (UCCT) exhorte le chef de l’État à reporter cette assise.

L’Union des cadres chrétiens du Tchad dit suivre avec “intérêt” la situation qui prévaut à l’approche de la tenue du dialogue national prévu le 20 août.

“Cette situation qui suscite depuis quelques jours de réactions divergentes présage un sentiment d’incompréhension quant à la tenue de ce dialogue à la date fixée”, mentionne le communiqué signé par le président de l’UCCT, Ngaradoum Alla-Ndigue. Il cite pour illustration la non signature de Doha par “les principaux mouvements politico-militaires”, les manifestations prévues par le mouvement Wakit Tamma le 19 août et le parti Les Transformateurs le 20 août. “A cela, viennent s’ajouter la grève de l’UST et le mécontentement des retraités dont les impacts seront de nature à ternir le climat social déjà mal en point”, alertent les cadres chrétiens du Tchad.

Ainsi, l’UCCT, “soucieuse du retour d’une paix durable au Tchad”, s’indigne de “l’obstination” de tous les acteurs impliqués dans la tenue de ce dialogue et qui “campent chacun sur sa position”.

Afin de décrisper ce climat “délétère”, l’UCCT demande au président du Conseil militaire de transition de reporter le dialogue à une date raisonnable en prenant en compte les “préoccupations objectives de tous les acteurs en vue d’écrire une belle page de l’histoire du Tchad résolument tournée vers la paix du cœur et montrer ainsi, à la face du monde, que la guerre n’est pas l’apanage des Tchadiens”.