L’université privée Emi Koussi a abrité ce jeudi soir une conférence débat sur le thème « pourquoi le climat change-t-il et comment s’adapter ? », animée par l’ancien ministre du Pétrole et de l’Energie Boukar Michel. Cette rencontre d’échange a été clôturée par la signature de l’adhésion à la déclaration universelle des droits de l’humanité de l’UNEK.

La DUDH reconnaît à l’humanité toute entière « le droit à la préservation des biens communs, en particulier l’air, l’eau et le sol, et l’accès universel et effectif aux ressources vitales. Les générations futures ont droit à leur transmission », et fixe comme exigences fondamentales aux générations présentes : « afin d’assurer la pérennité de la vie sur terre, les générations futures ont le devoir de tout mettre en œuvre pour préserver l’atmosphère et les équilibres climatiques et de faire en sorte de prévenir autant que possible les déplacements des personnes liés à des facteurs environnementaux et, à défaut, de secourir les personnes concernées et de les protéger ».

C’est dans cette optique que l’ancien ministre du Pétrole et de l’Energie par ailleurs coordonnateur de l’ONG Acid et ambassadeur de la DUDH a jugé utile d’élargir la lutte contre le changement climatique en organisant une conférence-débat au sein de cette université privée. Étudiants, enseignants, membres des associations et d’autres personnes ont rempli l’amphithéâtre en suivant religieusement la présentation autour de la Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité avec pour thème : « Pourquoi le climat change-t-il et comment s’adapter? ».

Pour le conférencier, la cause principale de ce phénomène naturel est la production des gaz à effets de Serre. La Chine est classée comme première production de ce gaz, elle est suivie des Etats-Unis et l’Europe. Ces gaz à effet de Serre émanent de la forte industrialisation de ces pays. Pour faire face à cette variation, des pays doivent basculer vers les centrales solaires c’est-à-dire l’utilisation de l’énergie nucléaire civile qui est l’uranium. Au Tchad, il faut sensibiliser les paysans sur les mesures d’adaptation. Puisque l’une des conséquences du changement climatique se constate sur la pluie et l’utilisation des engrais chimiques. Il faut amener ces derniers à utiliser les engrais bios (fabriqués à base de déchets des aliments).

Boukar Michel a interpellé les jeunes à contribuer dans cette lutte en recyclant les objets en plastique. Ce recyclage peut les permettre à entreprendre aussi créer des associations pour la protection de l’environnement. « Plantez des arbres, allez auprès du ministère de l’Environnement, il va vous orienter auprès des partenaires. Ceci peut aussi créer des emplois pour vous », a-t-il sensibilisé. 

Par la même occasion, l’université Emi Koussi a signé son adhésion à la DUDH. Le président du conseil d’administration, Dr Allah-Ridy Koné a remercié l’ambassadeur de la DUDH d’avoir choisi et consacré son temps pour débattre avec les étudiants sur le véritable problème qui ruine l’humanité. «  Le problème le plus épineux c’est l’assèchement du lac Tchad. Le lac disparaît au vu des Tchadiens et de la communauté internationale. Nous avons besoin des scientifiques de votre carrure pour cette lutte », a-t-il adressé au conférencier