L’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) a, dans un communiqué du 30 avril, exigé la démission du Conseil militaire de transition (CMT) et condamné l’utilisation des armes létales contre des manifestants.

La répression “brutale” des manifestants par la police lors de la marche organisée par la Coordination des actions citoyennes continue de susciter l’indignation. L’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), condamne l’utilisation des armes sur des manifestants par des “individus en civil”. “Des armes létales qui sont normalement interdites quand il s’agit des manifestations pacifiques, ont été utilisées”, rappelle le document.

Une situation qui n’est pas propice à des consultations. “On ne peut pas agir avec autant de violence et en même temps parler de transition pacifique et de dialogue”, résume l’UNDR. Le parti exige la liberté de protester comme indiqué dans la constitution et demande “la démission du Conseil militaire de transition et que ce soient traduit devant les juridictions compétentes les responsables des actes criminels lors des manifestations”.

Pour calmer la tension et stopper les contestations, l’UNDR réitère son appel à un dialogue, une transition civile et à libérer les manifestants arrêtés. “Il est impératif que tous les citoyens emprisonnés pendant les marches pacifiques à travers tout le pays soit immédiatement libérés”, lance le parti de Saleh Kebzabo.