Le rideau des célébrations du 25e anniversaire de l’Union Nationale pour Développement et le Renouveau (UNDR) est tombé ce dimanche 23 avril 2017 à la maison de la femme de N’Djamena.  Au terme de cette rencontre, les participants ont recommandé entre autres au gouvernement de respecter les dispositions constitutionnelles en organisant tous les 4 ans les élections législatives en République du Tchad, de tout mettre en œuvre pour juguler la crise économique, sociale, et alimentaire, en prenant des décisions immédiates pour régler la question de cherté de vie, l’apurement des bourses des étudiants, les pensions des retraitées, les arrières des fonctionnaires, les paiements à terme échu des salaires des agents de l’État, de mener une lutte contre les détournements, de trouver une solution urgente aux problèmes cotonculteurs et de la Coton Tchad, de garantir la liberté d’expression  de tous les courants politiques dans les médias d’état, de combattre les crimes organisés, de mettre terme à l’insécurité et à l’impunité, de demander à l’ANS de mettre fin à ces pratiques et aux partis politiques de l’opposition démocratiques d’exiger du régime la tenue d’un dialogue inclusif avec tous les composants politique et social du Tchad.  Ouvrant les travaux du conseil statutaire à cette occasion, le président national du parti Saleh Kebzabo a relevé entre autres qu’il faut lutter pour exiger et obtenir la fin du mandat de l’Assemblée nationale qui selon lui, a perdu toute légitimité depuis la prorogation de son mandat en 2015. Le chef de file de l’opposition a demandé au gouvernement de cesser de harceler les militants de l’opposition et ceux de la société civile, victimes d’arrestations arbitraires et de tortures, précise Saleh Kebzabo.  Il ajoute  que l’ANS doit impérativement rentrer dans les rangs et cesser définitivement de se comporter comme  la DDS.  De déclare que « nous appelons de tous nos vœux le réveil du MECI, qui doit reprendre ses activités », le président Saleh Kebzabo dit qu’il faut repenser une nouvelle opposition, pour évoluer vers des instruments de lutte efficace en diminuant le nombre de regroupements, voire des partis politiques.