L’Union des jeunes pour le renouveau (UJR), l’organe des jeunes du parti Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) s’est exprimée sur la situation des lauréats des écoles professionnelles en instance d’intégration à la fonction publique. Dans un communiqué de presse, elle demande aux autorités de la transition d’agir favorablement pour préserver la paix.

La situation des lauréats des écoles professionnelles en instance d’intégration à la Fonction publique préoccupe l’Union des jeunes pour le renouveau (UJR). Elle “est préoccupante et mérite d’être traitée en urgence et avec une considération particulière”, a indiqué l’UJR. Selon elle, ces jeunes qui “ont étudié dans des conditions difficiles, sont engagés malgré tout à servir l’État à travers leur métier d’enseignant. Mais ce qui est déplorable c’est que l’État ne veut pas les intégrer à la fonction publique”.


Le 24 juin dernier, les lauréats des écoles professionnelles en instance d’intégration à la Fonction publique ont exprimé leur ras-le-bol en voulant quitter le pays. Ils ont été dispersés par la Police à coup de gaz lacrymogènes. Ce qui “n’honore pas le Tchad”, estime l’UJR.

L’UJR “juge légitimes les revendications des lauréats des écoles professionnelles de l’éducation en instance d’intégration à la Fonction publique”. Dans le même sens, elle demande au gouvernement de transition d’agir “favorablement et urgemment à leur revendications afin de préserver la paix sociale et la sécurité souhaitée par tous”.

D’un autre côté, elle exprime son regret par rapport à la violence faite sur leurs personnes par les policiers à la bourse du travail le 24 juin dernier lorsqu’ils se sont rassemblés pour, disent-ils, quitter le pays.