La ministre des Transports et de la Sécurité routière, Fatimé Goukouni Weddeye a ouvert ce 28 septembre, un atelier de présentation des résultats de l’observatoire régional des pratiques anormales sur les principaux corridors de l’Afrique centrale (OPA-AC).

L’objectif de cet atelier, selon les termes de référence, est de présenter aux principales parties prenantes, ainsi qu’à l’opinion publique, les activités du projet et d’autre part d’examiner les derniers résultats de l’observatoire des pratiques anormales, de faire le suivi des premières recommandations à l’attention des Etats de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale). 

Pour Fatimé Goukouni Weddeye, par la mise en place de cet observatoire, l’ambition de la CEMAC est de parvenir à une institution totalement dédiée pouvant permettre d’établir une dynamique de suivi de la nature, du volume et du format des échanges économiques transfrontaliers entre tous ces pays. “De ce point de vue , l’OPA se veut donc comme un puissant outil de monitoring de l’activité du transport sur ces corridors“.

“C’est également ici l’occasion pour moi de rassurer l’Union Européenne que les États membres de la CEMAC ont bien pris la pleine mesure de l’importance de ce projet et que toutes les dispositions seront prises pour assurer la pérennité des activités de l’Observatoire”, a rassuré la ministre des Transports Fatimé Goukouni Weddeye. 

Francial Giscard Libengue, chef de projet OPA-AC, affirme pour sa part que , l’enjeu de la mobilité des personnes et des biens dans la mise en performance des schémas généraux d’intégration sous-régionale et économique occupe et occupera toujours une place centrale . “Dans les faits , il ne pourrait y avoir de « communauté » économique et politique sans la construction d’une architecture étendue, qui donne la possibilité aux partenaires , parties prenantes , acteurs économiques et populations de cet ensemble de se déplacer”, soutient-t-il.