Le procès des 16  partisans du Front de l’Opposition Nationale pour l’Alternance et le  Changement  (FONAC) s’est ouvert ce mercredi 7 décembre 2016 au  tribunal de grande instance de N’Djamena.

À l’issue de la comparution, le tribunal, en délibérant sur le siège, déclare les prévenus non coupables d’attroupement non armé.  Dans ses plaidoiries, les avocats des militants du FONAC ont démontré que le délit d’attroupement non armé reproché aux prévenus n’est nullement constitué selon l’article 101 du code de procédure pénale.

Les avocats appellent les juges à ne pas servir de bouc émissaire pour les politiques. En même temps qu’elle plaide pour la libération des prévenus, la défense des militants du FONAC, saisit, en s’appuyant sur les articles 150 et 154 du code, pour demander l’annulation de l’arrêté  du ministère de la Sécurité publique interdisant le regroupement.

Bien que, le ministre public a demandé au président du tribunal d’appliquer la loi, le juge a relaxé simplement tous les prévenus en présence des présidents Saleh Kebzabo de l’UNDR et Brice Nguedmbaye de MPTR.

Sur les 16 membres du FONAC arrêtés le 17 novembre dernier à la sortie d’une communication au siège de l’UNDR par les éléments de la sécurité, 10 ont répondu présents à l’audience, notamment, le président du RPR  Mahamat Barh Bechir,  Gapili Gondebné président de l’AFP, Adam Ibrahim Tidajni,  Imran souleyman, Abdelmalik Kassir, Abakar Saleh Mahamat Amine, Grace Helta.