À l’issue de son assemblée générale tenue ce vendredi 11 novembre 2016 au Palais de justice de N’Djamena, le Syndicat des Magistrats du Tchad (SMT) a reconduit son mot d’ordre de grève sèche pour un mois après deux semaines de grève pour revendiquer le payement des arriérés de salaires.

Le secrétaire général du SMT M. Djonga Arafi explique qu’au cours de l’assemblée générale le bureau exécutif a restitué les comptes rendus des différentes démarches tant qu’avec le ministre de tutelle qu’au Conseil Supérieur de la Magistrature. Selon lui les deux rencontres tenaient à demander à l’ensemble des magistrats d’observer un service minimum. Mais les gens n’étaient pas sur la même longueur d’onde que les autorités. Après des débats houleux l’assemblée générale a décidé de la poursuite de la grève sèche sans service minimum en l’assortissant d’une condition c’est celle qui consiste le versement de deux mois d’arriérés de salaires précis Djonga Arafi. D’après lui si cette condition est remplie le SMT pourrait parler de l’instauration d’un service minimum dans le cas contraire c’est une grève sèche.

En outre dans la foulée l’on apprend aussi que le président du Syndicat des Magistrats du Tchad (SMT) M. Ali Brahim Abdoulaye a démissionné pour des raisons que l’on ignore.