La question de la participation féminine dans les affaires publiques préoccupe les femmes élues locales. C’est dans ce sens qu’elles organisent une assemblée générale constitutive du 18 au 19 pour créer un réseau de plaidoyer.


Les femmes sont peu représentées dans la gestion des affaires publiques et des collectivités territoriales. Elles sont 133 sur 947 élus locaux, soit un pourcentage 14,04% des élues locales sur l’ensemble du territoire. Conscientes de cette représentation minimale dans la sphère municipale, les femmes décident de se rassembler afin de plaider leur participation massive à la gestion des affaires publiques.


C’est dans cet esprit qu’une assemblée générale constitutive se tient du 18 au 19 novembre. Elle permettra aux femmes de mettre en place un réseau des femmes élues locales qui aura pour objectifs principaux de promouvoir l’implication féminine dans les gestions des communes et de coordonner toutes les activités des femmes élues locales sur le plan national et international. Ce réseau sera membre du réseau des femmes élues locales d’Afrique.

« La femme tchadienne doit se battre, s’affranchir de cet environnement longtemps marqué par une timidité, voire une résistance dans la mise en œuvre de politiques favorables à l’égalité des sexes », a indiqué la représentante de la ministre de la Femme, Allahissem Martine Yankal. Une initiative également encouragée par le maire de la ville de N’Djamena, Oumar Boukar. « Il vous appartient de relever les défis liés à la parité instituée par le président », a-t-il exhorté les participantes.


Proposer des stratégies et des actions visant à mieux prendre en compte les préoccupations des femmes dans tous les domaines, et renforcer les capacités des élues locales à l’échelle nationale en favorisant les échanges d’expériences et d’apprentissage mutuel sont également au menu de cette assemblée générale.