VIDEO – A la suite de l’expiration de leur ultimatum, les enseignants vacataires ont investi les locaux du rectorat de l’université de N’Djamena ce matin du 23 septembre dans le but de se faire prisonnier.

Ils revendiquent entre deux, trois et cinq ans d’arriéré des honoraires pour leurs vacations à l’université de N’Djamena.  Selon Bolnan Frédéric, président du Syndicat des enseignants vacataires, ils ont été reçus par le président de l’université, et ce dernier leur fait savoir d’attendre une semaine pour décanter la situation. Chose qu’ils ne croient pas parce que disent-ils, il n’y a rien de concret dans tout ce que le président de l’université dit. “Si nous rentrons maintenant, qu’est-ce que nous allons dire à nos femmes qui attendent depuis longtemps à payer des rations, et qu’est-ce que nous allons dire à nos bailleurs qui attendent des mois d’arriérés de loyer?’’ lance Bolnan Frédéric qui dit ne pas comprendre ce qui se passe au rectorat.

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Ce qui surprend encore ces vacataires, une note circulaire les suspend dans les facultés des universités. Seuls les enseignants permanents seront chargés des cours dans lesdites facultés. Ce qui a aussi irrité le bureau  de l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet). Selon les membres du bureau de l’Unet, les enseignants vacataires sont plus disponibles et réguliers que les enseignants permanents. L’Unet demande l’annulation de cette décision.

Vont-ils se constituer prisonniers tel que prévu ou non ? Le rectorat fléchira-t-il ? Affaire à suivre.