A l’occasion du 30e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Djalal Ardjoun Khalil a fait dans son cabinet, une déclaration pour plaider la cause des enfants tchadiens.

20 novembre 1989-20 novembre 2019, cela fait exactement 30 ans que les Nations-Unies ont signé un traité nommé Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) visant à protéger les enfants du monde. La CDE est un << aboutissement d’un long combat pour la protection des enfants, dans un monde en perpétuel conflit >>, a déclaré la ministre tchadienne de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale.


Au Tchad comme partout ailleurs, << les enfants font face à une précarité limitant leur devenir>>, a reconnu la ministre avant de citer les grands problèmes des enfants qui sont la peur, la faim, le handicap et les maladies qui limitent l’épanouissement des enfants. En plus de cela, << la vulnérabilité particulière des jeunes filles, notamment le risque du mariage précoce, l’exploitation et le viol >>, a-t-elle ajouté dans son discours.

Ces 30 ans de la CDE marquent un pas décisif de la communauté internationale d’apporter une aide particulière aux besoins et à la vulnérabilité des enfants. Fêter les 30 ans de cette convention <<est aussi lieu de montrer les réalisations en terme de protection de l’enfant, en lien avec les objectifs de développement durable>>, a conclu Djalal Ardjoun Khalil.