Commencée hier, l’assemblée générale constitutive des femmes élues locales a pris fin ce 19 novembre à N’Djamena. Elles ont élu un bureau pour porter leurs voix dans l’optique de prendre leur place dans la gestion des affaires publiques.

Être fortement représentées dans les instances de décision, c’est le souci qui a guidé les femmes élues locales à tenir leur assemblée générale constitutive. Ces assises ont regroupé des femmes élues locales de 31 sur les 42 communes du Tchad où les premières élections communales ont eu lieu en 2012. Un bureau exécutif de 20 membres a été élu à cette occasion. Ce bureau aura pour rôle de coordonner les affaires du réseau des femmes élues locales d’Afrique section du Tchad (REFELA/T).

Élue à la tête du bureau, Mariam Djimet Ibet, a demandé aux femmes de conjuguer leurs efforts pour porter haut la couleur des femmes élues locales. “Nous devons travailler ensemble pour mettre à l’oeuvre notre plan d’action. Si les femmes ne décident pas, qui décidera à leur place? Si elles ne s’engagent pas, qui s’engagera à leur place?“, a-t-elle encouragé ses sœurs.

Au cours de cette AG, quelques recommandations ont été faites par les femmes élues locales à l’endroit du gouvernement. Ce sont notamment : respecter l’ordonnance 12/PR/2012 instituant la parité; éviter l’instabilité permanente des maires élues ; apporter un appui conséquent aux communes pour leur fonctionnement et mettre les femmes à la tête des listes électorales.