Le Tchad célèbre en différé, l’édition 2020 de la Journée internationale de la jeunesse, ce 15 août. Une conférence-débat a été organisée à l’occasion au Cefod, en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohammed Routouang Christian.

L’engagement des jeunes pour une action mondiale : quelle est la contribution de la jeunesse tchadienne ?” C’est sous ce thème que le jeunes tchadiens commémorent la 20éme édition de la Journée internationale de la jeunesse, ce samedi, 15 août. Une commémoration qui, il faut le signaler, se fait pour la première fois, avec un ministre de la jeunesse âgé de 29 ans.
Elle est une occasion pour les jeunes d’échanger autour des problèmes les concernant. Et, l’essentiel des échanges a tourné sur la question du volontariat des jeunes et de leur engagement.

Dès l’entame de son discours luminaire, la coordinatrice du Comité pour le développement du volontariat des jeunes au Tchad, Khadidja Abderamane Koko, a déclaré que ” l’implication des jeunes dans les politiques publiques reste mitigée “. Bien que le gouvernement ait fait des efforts pour appuyer la jeunesse, les insuffisances sont encore pesantes. A titre d’exemple, la coordinatrice Khadidja Abderamane Koko parle de ” l’inadéquation de la formation avec le marché de l’emploi “. Une inadéquation qui crée aujourd’hui des milliers de chômeurs dans le pays.

Il faut permettre à la jeunesse tchadienne de s’engager à tous les niveaux “, martelle Naïr Ababakar, membre du Conseil des jeunes de l’Union africaine. Car comme l’ajoute Emmanuel Keryang, chargé de programme développement durable, point focal de la jeunesse au Programme des Nations Unies pour le développement, ” le volontariat permet d’acquérir d’expériences professionnelles…elle est l’école d’expériences “. C’est dans ce sens que pour soutenir l’engagement des jeunes, le Pnud met chaque année une une enveloppe de 13 millions de dollars destinée aux actions des jeunes.