Les membres du Réseau des experts électoraux africains ont tenu une assemblée générale constitutive, ce vendredi, 25 juin 2021, à N’Djamena.


Cette assemblée du Réseau des experts électoraux africains qui s’est tenue ce 25 juin, à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena, a pour but d’informer le public tchadien de l’existence de ce jeune réseau dans leur pays, mais aussi de lancer les activités dudit réseau dont le siège se trouve à N’Djamena.


Ce réseau “est un creuset de l’ensemble des observateurs électoraux, appartenant à des organisations venant de six pays africains”, affirme son ambassadeur général, Jean-Marie Ngondjibangangté. Ces six pays qui constituent ce réseau sont: le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Cameroun, le Bénin et le Burkina-Fasso.
Selon l’ambassadeur général du réseau, “ce cercle est créé parce qu’il y a un déficit en ce qui concerne l’observation électorale sur le continent africain”. “Si nous avons voulu nous mettre en synergie, c’est pour que nous puissions coaliser nos expériences et nos expertises de longue date en matière de l’observation afin de donner le meilleur de nous-mêmes sur le continent africain”, précise-t-il.


Pourquoi le siège de ce réseau est à N’Djamena et quelle sera sa mission pendant cette période de transition ?


L’implantation de ce réseau dans la capitale tchadienne a un sens beaucoup plus relationnel et diplomatique. C’est d’abord pour honorer la mémoire du maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno “qui a non seulement oeuvré pour le Tchad, mais pour toute l’Afrique”, souligne Jean-Marie Ngondjibangangté qui ajoute que “sans le Tchad et ses vaillants soldats l’Afrique ne pourra pas s’en sortir”.


C’est aussi pour bénéficier des expertises de l’État tchadien qui n’a ménagé aucun effort pour la stabilité de l’Afrique que le siège du réseau est fixé à N’Djamena.


En ce moment où la transition est déjà mise en œuvre au Tchad, le Réseau des experts électoraux africains ambitionne appuyer le pays en accompagnant les partis politiques, en formant des spectateurs et bien d’autres pour que la transition se déroule dans la paix. Mais cela, à condition que l’Etat tchadien ne tarde pas à le reconnaître officiellement.