TECHNOLOGIE – Le Ministre des Postes et de l’Economie numérique, Dr Idriss Saleh Bachar a lancé officiellement le projet Tech4Tchad ce vendredi 25 juin à la Maison nationale de la Femme.

Ce projet a pour objectif de montrer comment l’innovation et les technologies numériques peuvent utilement contribuer à résoudre la question du chômage des jeunes diplômés via deux principaux piliers : des formations professionnalisantes et certifiantes qui donnent accès à un nouveau marché et des dispositifs d’accompagnement vers l’entrepreneuriat et l’innovation numérique. Il contribue à la création de perspectives inclusives et durables pour la jeunesse tchadienne, permettant ainsi aux populations éloignées de l’emploi d’acquérir les compétences pour s’insérer durablement dans le monde professionnel (soit par l’emploi, soit par l’auto-emploi) et aux organisations des territoires de contribuer au développement économique et à l’innovation.

Ce projet d’un montant de 520 millions de francs CFA et d’une durée de deux ans vise à contribuer au désenclavement numérique du Tchad et à l’inclusion économique et sociale des populations éloignées de l’emploi et du numérique, en particulier les jeunes et les femmes. Il se développe en complémentarité avec le projet Tech4Sahel, mis en œuvre au Burkina-Faso, au Mali et au Niger.

Le ministre des Postes et de l’Economie numérique, Dr Idriss Saleh Bachar rappelle que le numérique est un outil incontestable de création de richesses, des peuples à travers le développement des activités génératrices de revenus et la diversification de l’économie nationale. « C’est donc fort de ces enjeux que le projet Tech4Tchad, fruit de la Coopération entre la France et le Tchad, a été initié et financé par le mécanisme de financement du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, dénommé Fonds de Soutien des Projets Innovants (FSPI)”, a fait le ministre. Ce projet est une mise en œuvre de la déclaration des Chefs d’Etats du G7 sur la transformation numérique au Sahel par les parties prenantes comme Simplon, Makessense Africa, l’IRD, l’Université de N’Djamena, WenakLabs, et Chad’Innovation, que nous tenons à saluer », a-t-il relevé.

Pour rappel, le Simplon a été créé en 2013 et agréé dès 2014 par Entreprise Solidaire d’Unité Sociale (ESUS), avec l’ambition de faire du numérique un levier d’inclusion, d’insertion, d’emploi, de mixité, de diversité et d’innovation Sociale. Simplon.co est un réseau international de 96 fabriques sociales en France et à l’international.