La plateforme Wakit Tamma conditionne sa participation au processus de la transition par plusieurs points, notamment la révision de la charte de transition. Est-ce que cette requête sera satisfaite ? Le Premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert, a lors d’une conférence de presse ce jour esquivé la question.

Le chef du gouvernement, Pahimi Padacket Albert, a évité de répondre à une question qui lui a été posée par un de nos confrères sur une éventuelle révision de la charte de transition, une des conditions de participation de certains partis politiques et organisations de la société civile au dialogue national prévu entre novembre et décembre.

Le Premier ministre s’est plutôt étalé sur le caractère ”inclusif” du dialogue. « Il aura un caractère inclusif tout simplement. Tous les partis qui comptent composent mon gouvernement et sont prêts à participer au dialogue. Avoir la majorité des Tchadiens au sein du dialogue aujourd’hui pour moi est un acquis », croit-il.

D’après lui, tous les Tchadiens se battent pour aller au dialogue. Mais si certains campent sur leur position. « Si vous trouvez un compatriote qui pense que le dialogue ne l’intéresse pas,  est-ce que nous pouvons envoyer la police pour l’obliger à participer au dialogue ? », s’interroge le numéro 1 du gouvernement.

« Si vous avez un parti et une association qui ne se sentent pas à l’aise dans le dialogue, le gouvernement reste ouvert, lui tend la main jusqu’à ce que le dialogue finisse » , conclut-il.