Les employés de la Coton-Tchad SN entrent en grève de trois jours ce mardi. Ce, après un premier préavis qui n’a pas produit des résultats escomptés.

Le préavis de grève de cinq jours francs fait suite à l’AG extraordinaire du personnel de la Coton-Tchad SN du 11 juin courant. Elle est relative aux “résultats catastrophiques des évaluations du personnel de l’exercice 2020”. Le préavis a débuté le 14 juin et à son échéance, il n’y a eu aucune satisfaction. Alors le personnel de la Coton-Tchad SN, notamment le collège des délégués du personnel, a lancé une grève aujourd’hui 22 juin 2021.

Les revendications au sortir de la dernière assise du personnel de la Coton-Tchad SN tenue à Moundou sont entre autres : le résultat des appréciations de la campagne 2020-2021, la santé du personnel et divers.

Le collège des délégués du personnel déplore le comportement démotivant de la direction générale et avance que “le groupe Olam ne renferme que des menteurs, voleurs et escrocs que l’Etat tchadien n’arrive pas à identifier”.

Le collège se dit être dans ses droits quand il dénonce le comportement méprisant et condescendant des hauts cadres expatriés d’Olam à l’égard des cadres nationaux et de l’ensemble du personnel. Il exige le changement d’appellation de la direction des relations sociales car il n’y rien de social dans cette direction ; le respect des textes réglementaires, conventionnels et les Lois en vigueur au Tchad ; l’arrêt de la pression excessive faite sur le personnel contraint d’exercer des tâches dévolues ou à exercer par cinq à 10 personnes ; L’afflux massif des étrangers recrutés par Olam à des postes dont les compétences au niveau national sont légion. “Pis, ces expatriés sont des incompétents professionnellement ; Et même les IRPP (Impôt sur les revenus des personnes physiques) sont prohibitifs”, dénonce le collège.

Ce sont là les raisons de cette grève de trois jours du personnel de la Coton-Tchad SN décrétée par le collège composé de Nodjimadjingar Célestin, Nékarery Joachim, Mbaïtoubam Alain-Richard, Daïmon Madi Ali, Madjioundanang Joseph, Lamana Yaouna et Néyom Yria.

BACTAR Frank I.