Au cours de l’année 2021, le paludisme a tué par jour 3 à 4 enfants de 0 à 5 ans et 12% des femmes enceintes. Le ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale, Abdel-madhid Abderahim appelle à plus d’investissement et à une forte mobilisation de la population pour lutter contre cette maladie.

Premier motif de consultation dans les structures sanitaires et première cause de décès, le paludisme est selon le ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale, Abdel-madhid Abderahim « un fléau national ».

« Au Tchad, en 2021, dans les formations sanitaires, les praticiens ont enregistré 3 à 4 décès des enfants de 0 à 5 ans et 12% des femmes enceintes ont perdu la vie face à cette maladie », rapporte le ministre Abdel-madhid Abderahim.

En cette journée du 25 avril, consacrée à la lutte contre ce fléau, avec comme thème : « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies », le ministre de la Santé publique, appelle à accorder la priorité à la prévention de cette maladie et à sa prise en charge médicale.

Il souhaite miser sur cette journée dédiée à la lutte contre le paludisme pour maximiser les efforts allant dans le sens de l’éradication de cette maladie qu’il qualifie de fléau. Car dit-il « la célébration de cette journée est une opportunité pour mobiliser et sensibiliser davantage les populations sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action ».

A savoir, la lutte contre le paludisme cette année, se fera sur deux actions comme d’habitude : le traitement des femmes enceintes et la chimio prophylaxie saisonnière. Abdel-madhid Abderahim appelle donc à un investissement accru et une forte mobilisation de la population pour la lutte contre cette maladie.