Le front de l’opposition pour la république, le changement et l’Egalité (FORCE) empêché hier après midi de tenir un point de presse au centre Almouna par la police. A pu finalement présenter son mémorandum sur l’élection du 10 avril et la situation politique actuelle du Tchad à la direction nationale de campagne de l’UNDR.

La synthèse dudit mémorandum a été lue par le coordinateur national de FORCE MAHAMAT BARH BECHIR. Le mémorandum ne reconnait pas les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel qu’ils considèrent d’un holdup   électoral et par conséquent rejettent toutes les institutions qui seront issues de cette élection. Constatent le refus délibéré et constant du pouvoir MPS et ce, depuis huit ans de mettre en place le chapitre 4 de l’accord du 13 aout 2013. Notent une violation accrue des droits et libertés et l’interdiction systématique des manifestations pacifiques de l’opposition et de la société civile. Se réservent le droit de mettre tout en œuvre pour appeler la population à résister et à désobéir à toutes les autorités qui se sont interféré illégalement, selon eux, dans les affaires politiques et électorales.

Réclament la mise en place d’une CENI autonome dans les principes de choix et nomination de ses membres, dans les principes de son financement ainsi que de son fonctionnement. Considèrent le CNDP comme un organe inexistant et lui dénie tout statut de cadre de dialogue et toute légitimité de représentation de la classe politique. Recommandent la tenue d’un dialogue politique inclusif des forces politiques, sociales des la mise en place du gouvernement de salut national public.  Attirent l’attention des partenaires du Tchad et des pays amis sur le danger que court actuellement le Tchad à cause de leur refus de connaitre la nature réelle du régime. Enfin le mémorandum exhorte les tchadiens désireux du changement à ne pas se résigner ni à désespérer pour le changement.