Du 01 au 09 septembre, le ministre de l’Elevage et de Production animale, Abderrahim Awat Ateib, a effectué une tournée dans six provinces du Tchad, pour sensibiliser les professionnels de l’élevage et recenser leurs problèmes pour une recherche de solutions. A l’issue de cette tournée quelques difficultés de l’élevage tchadien ont été mises en exergue.


Le Batha, le Guéra, le Barh-El-Gazal, le Kanem, le Lac et le Hadjer Lamis, sont les provinces qui ont bénéficié de la visite du chef de département de l’Elevage, Abderrahim Awat Ateib. Une tournée qui a permis au ministre de l’élevage de comprendre les problèmes qui entravent le développement de secteur d’activité d’élevage.


Si dans la quasi-totalité des provinces, l’on constate un déficit d’information concernant la vaccination des bétails, dans le Batha, le Barh-El-Gazel et le Kanem, Abderrahim Awat Ateib, constate malheureusement qu’il y a un risque de crise.


Dans ces trois provinces précitées, “il y a un problème de pâturage” dû à la rareté de la pluie. Mais “le Ministère va essayer de travailler pour se préparer à cette crise qui est envisageable”, tente de rassurer le premier responsable de ce Ministère.


Dans le Lac Tchad par contre, le problème est encore plus grave. D’un côté, les éleveurs voient impuissamment leur bétail arraché par les éléments de la secte islamiste Boko Haram et la question de la reconstitution de ces bétails reste leur grand souci.


De l’autre côté, les pêcheurs ont du mal à exercer leurs activités sur le Lac, à cause des menaces de Boko Haram. Ce qui donne davantage, une bonne place à la pauvreté dans cette province qui se trouve constamment en danger. Face à cette situation déplorable, la Fédération des éleveurs et la société civile de Bol, souhaitent que le Projet d’appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) vienne en aide aux victimes, avec des initiatives salvatrices, mais selon le ministre de l’élevage, le G5-SAHEL et le Programme alimentaire mondial ont déjà des projets pouvant leur permettre d’améliorer leurs conditions de vie.


D’ici 2022, la phase 2 du Projet d’appui au pastoralisme au Sahel va débuter au Tchad. D’après le coordinateur de ce projet, cette phase deux va permettre de résoudre certains problèmes persistants comme celui du pâturage, en installant les points d’eaux partout dans les zones de transhumance. Ce qui va compléter la liste des réalisations déjà faites.