Le démarrage du projet de Renforcement de la productivité des exploitations agropastorales  familiales et résilience (RePER) a été lancé au cours d’un atelier étendu du 15 au 17 octobre 2019.

Nouvelle résultante  du partenariat entre le Tchad et le Fida (comme le Parsat), le RePER vient répondre à l’impératif de l’insécurité alimentaire et de la vulnérabilité des ménages ruraux du sahel central tchadien, relative aux effets néfastes du changement climatique, au faible niveau de productivité agricole, à la problématique accès aux facteurs productifs et enfin, au faible accès à l’eau potable.

Le projet s’articule autour de 3 axes de développement durable à savoir: l’économie, le social et l’environnement. La zone concernée est composée de bas-fond, un conséquent cheptel pastoral, ressources hydrauliques et naturelles riches ; cependant, très faiblement exploitée. Il s’agit des bassins et plaines de production agro-pastoraux sédentaires du sahel tchadien, notamment ceux du Guéra (Abtouyour, Mangalmé, Guéra et Barh Signala), du Batha (Fitri, Batha ouest et Batha est), du Hadjer-Lamis (Dababa), du Chari Baguirmi (Baguirmi) et du Salamat (Aboudéia). Ces zones que concentreront les actions et activités du RePER, avec pour objectifs principaux: “investissements productifs résilients dans les exploitations agro-pastorales familiales, renforcement du capital humain et professionnalisation des organisations des producteurs, et coordination, suivi-évaluation et gestion des savoirs…

La durée du projet s’étalant sur 6 ans, celui-ci bénéficie d’un financement de 95.5 millions de dollars US avalisé par le Fida et le Fonds vert climat”, renseigne le directeur-pays du Fida, Achanchou Valentine.

A l’échéance de son intervention sur les localités cibles, le RePER escompte des résultats dont les plus importants sont entre autres: plus de 200.000 ménages ciblés, soit plus d’un million de personnes; une couverture vaccinale d’animaux dans ces ménages; une augmentation de 40% de la production agricole des filières émergentes; une amélioration nutritionnelle dans plus 117.000 ménages; un aménagement de 15.000 hectares de superficie; une création de 120 unités de commercialisation, de transformation et de stockage; un guichet de micro-finance adapté aux ruraux; 80 nouveaux forages; 470 champs-écoles-paysans et 300 unités de multiplicateurs de semences; 15.000 femmes et jeunes alphabétisés et 120.000 ménages sensibilisés et appuyés pour l’amélioration de la nutrition, etc. “Le développement durable passe par la productivité agro-pastorale”, termine le ministre de l’élevage et de la production animale représentant le gouvernement à la rencontre, Gayang Souaré.

BACTAR Frank I.