Le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers ont lancé ce mardi le Projet d’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par l’accès aux services de santé (PASFASS) et la prise en compte des violences basées sur le genre.

Financé à hauteur de 5 millions d’euros (subvention accordée par l’Agence française de Développement), le projet vise à améliorer l’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par un meilleur accès aux services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescentes (SRMNIA) et à la planification familiale (PF) et la prise en compte des violences basées sur le genre (VBG).

Dans les provinces ciblées par le projet (Mandoul et Logone oriental) où les taux de mortalité infantile sont au-dessus de la moyenne nationale, il s’agira d’une part d’accroître la demande de services de santé avec un accent particulier sur l’approche communautaire soutenue par le ministère de la Santé publique, d’autre part d’améliorer la qualité de l’offre des services, et enfin de soutenir l’ensemble de l’action par un mécanisme de recherche-action.

Les principaux effets attendus de ce projet est d’atteindre 548 000 personnes qui bénéficieront d’un accès amélioré à des soins de qualité, dont 120 000 femmes en âge de procréer. Une attention particulière sera accordée aux jeunes, aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans (ces groupes représentant 45% des bénéficiaires du projet). Ce projet, d’une durée de trois ans, a été élaboré par les ONGs CARE, le Bureau d’Appui Santé et Environnement (BASE) et le Groupe URD avec le support financier de l’Agence française de Développement.