Le 11 juin dernier, le Groupe de réflexion et d’appui à la réconciliation et à la paix au Tchad (GRAPAT) a organisé une marche suivie d’un meeting pour la paix mais également pour apporter son soutien au Conseil militaire de transition (CMT). Rencontré, le vice-président du GRAPAT, Abdéraman Djasnabaille prône un dialogue sans exclusion.

Pour Abdéraman Djasnabaille, avec le décès tragique du président Idriss Déby Itno et l’avancée des rebelles vers N’Djamena, la création du Conseil militaire de transition a permis de stabiliser la situation et ensuite de démanteler la rébellion. “Une œuvre utile” dont il se félicite.

C’est ainsi que lors de ce meeting, les membres du GRAPAT “considérant le contexte sécuritaire qui a prévalu lors du décès du Maréchal du Tchad, considérant la volonté du Conseil militaire de transition de préserver la paix et la sécurité sur le territoire national, considérant la volonté manifeste du CMT d’organiser un dialogue inclusif“, ont décidé de soutenir le CMT dans sa politique “salvatrice en vue d’une transition apaisée au Tchad“.

Toutefois, pour Abdéraman Djasnabaille, le dialogue à venir doit permettre à tout le monde, toutes les sensibilités (les Tchadiens de l’intérieur, de la diaspora, les politico-militaires, etc) de s’exprimer. “Aucune exclusion possible“, martèle-t-il. Celui qui est ambassadeur de la paix de la Francophonie et des Nations Unies appelle donc à l’apaisement pour que le dialogue se tienne sereinement. Il invite ceux qui ont des doléances, des propositions à se préparer à les débattre au dialogue inclusif en vue de la “réconciliation nationale“.