Le Collectif des associations et mouvements des jeunes du Tchad (CAMAOJET), condamne dans un communiqué de presse, la bavure policière, sur les manifestants, ces 27 et 28 avril et exige qu’une enquête impartiale soit ouverte à l’encontre des auteurs et complices de cette bavure.

Dans ce communiqué de presse, rendu public, ce mercredi 28 avril, le Collectif des associations et mouvements des jeunes du Tchad (CAMOJET), dit condamner « avec dernière énergie l’acte de barbarie causé par les forces de défense et de sécurité, sur les manifestants, en date du 27 avril 2021. » Selon le Collectif, « cette répression a occasionné plusieurs morts, des blessés et des arrestations arbitraires. »

Le communiqué rappelle au Conseil militaire de transition que « ces actes de barbarie constituent une grave violation des droits de l’homme et mettent en mal la cohésion sociale et la stabilité de notre pays. » « La répression comme le moyen de la résolution de la crise ne peut faire fléchir le peuple qui est déterminé pour une cause juste et légale », indique le document.

Le CAMOJET exige donc la libération immédiate et sans condition de ceux qui sont “arbitrairement” arrêtés et qu’une enquête impartiale soit ouverte à l’encontre des auteurs, commanditaires et complices de cette bavure. Pour finir, le Collectif invite la population à observer une journée ville morte lancée par le Forum des organisations de la société civile du Tchad (FOSCIT), le vendredi 30 avril et à sortir pour marcher pacifiquement le samedi 1er mai 2021.