La clôture de Salon africain de l’agriculture s’est faite cet après-midi du 15 mars à N’Djamena par le président du Burkina-Faso, Roch Christian Kaboré, en présence de son homologue Idriss Deby Itno.

Les travaux du premier Salon africain de l’agriculture (Safagri) ont pris fin ce vendredi 15 mars au Palais du 15 janvier de N’Djamena.

Dans son discours de clôture, le président en exercice du CILSS, le Burkinabé Roch Christian Kaboré, a tenu un discours rassurant dans le domaine de l’industrialisation des produits agricoles.

Selon lui, « les activités majeures du Safagri, notamment les expositions, ont montré la diversité et la richesse des produits agricoles africain. C’est un signe évident que l’Afrique peut nourrir l’Afrique ».

11 recommandations

En effet, ce premier Safagri, placé sous le thème « la transformation de chaines de valeurs agricoles en Afrique face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires », a permis aux participants de recommander entre autres : accélération des mesures de mise en œuvre de la zone de libre échange, intégration dans les politiques et stratégies des Etats d’une vision commune africaine du concept de chaine de valeur, accompagnement du secteur privé par la formation et le financement, mais aussi l’institutionnalisation du Safagri.

Le président burkinabé a quant à lui confirmé que le Tchad abritera encore le deuxième Salon africain de l’agriculture, en 2020. Et des perspectives ont été annoncées.

«  L’industrialisation et la labellisation de nos produits conduiront d’une part à satisfaire nos propre besoin et, d’autre part, à fournir des produits de qualité pour le marché international »,  a indiqué le président Kaboré.

Pendant ces quatre jours, les exposants et experts, venus de divers pays, ont débattu sur des sujets qui minent le développement de l’agriculture en Afrique.