SOCIÉTÉ – Dans le cadre des 16 jours d’activisme, l’Association tchadienne pour le bien être familial (Astbef), a organisé un point de presse ce samedi à N’Djamena, pour informer de son plan de sensibilisation contre la violence faite aux femmes et aux filles.

D’entrée de jeu, le président de l’antenne Astbef de N’Djaména, Nadjingar Golaou a rappelé l’historique de l’activité dénommée “16 jours d’activisme”. Il a précisé que cette activité a été initiée en 1991 aux États-Unis d’Amérique. Nadjingar a aussi signalé que suite à cette initiative, la date du 25 novembre a été proclamée en 1999, “Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles”, par l’Assemblée générale des Nations Unies.

En présentant le contexte actuel, il indique que les 16 jours d’activisme se célèbre chaque année du 25 novembre au 10 décembre dans plus de 187 pays, avec 6 000 organisations et plus de 300 millions de personnes. 

“Les 16 jours d’activisme est une grande période de sensibilisation sur les principes des droits de l’homme, notamment les valeurs féminines, et prône la possibilité de vivre dans un monde à l’abri de la violence”, souligne le président de l’antenne Astbef de N’Djamena.

L’objectif du point presse est avant tout d’informer l’opinion publique, que l’Astbef participe à ces 16 jours d’activisme. “Une campagne de sensibilisation sera engagée auprès des autorités traditionnelles,  religieuses et la société civile, afin de freiner ces pratiques (violence basée sur le genre, violation des droits humains, et  VIH/SIDA)”, annonce Nadjingar Golaou.

Il fait aussi que “la population sera également sensibilisée dans le domaine de la santé sexuelle reproductive (SSR) des adolescents, des jeunes et des communautés”.

À travers le projet WISH, l’Astbef de N’Djaména compte s’appuyer sur ses points focaux des arrondissements, pour mener cette sensibilisation, accompagnée du Mouvement d’action des jeunes (Maj) qui fera de même dans les établissements scolaires.

L’objectif général de cette campagne est de contribuer à une meilleure conscientisation de la population sur les conséquences des violences faites aux femmes et enfants par des actions de sensibilisation et de plaidoyer sur la santé sexuelle reproductive.