Le conseiller à l’Education nationale à la présidence de la République, M. Abderamane Koko, est décédé hier dans l’après-midi, à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena de suite d’une courte maladie. La famille de ce grand commis de l’Etat attend encore le mot du gouvernement avant de décider de son inhumation.

D’après une source proche de la famille, l’ancien ministre de l’Education nationale n’a pas pu se rendre au bureau depuis le mercredi 24 février. Ce jour, le conseiller se sentant fatigué, est resté à la maison. Puis, dans la nuit, il est entré dans le coma et conduit à l’hôpital dare-dare. Deux jours après il est libéré. Ensuite, subitement, le dimanche 28 février 2016, son état s’est dégradé. Il est reconduit à l’hôpital. Le lendemain, il rend l’âme.

Abderamane Koko, né en 1953, à Mongo, était un enseignant. Il avait embrassé son métier par vocation, témoignent certains amis. Il avait poursuivi ses études professionnelles à Brazzaville, dans les années 1970, après ses études primaires et secondaires à Mongo. Le défunt Abdéramane Koko a été deux fois membre du gouvernement, sous la présidence du chef de l’Etat Idriss Déby Itno, qui l’a appelé, finalement, comme conseiller auprès de lui. Il a été dans le gouvernement en 1990, comme secrétaire d’Etat à l’Education nationale et, en 2007, comme ministre de l’Education nationale.

Outre les postes ministériels, M. Abderamane Koko avait occupé plusieurs fonctions dans l’administration publique du Tchad, où il a marqué sa présence au Comité National pour l’Education et la Formation en liaison avec l’Emploi (CONEFE). Ses anciens collaborateurs du ministère de l’Education nationale et la plupart de ses connaissances ne gardent de lui que l’image d’un homme humble, aimant un travail bien fait. Il était parmi les rares fonctionnaires à se rendre au travail avant l’heure. M. Abderamane Koko donnait de la considération à tous les agents de son département ministériel, sans aucune exception, se rappellent certains. Il inaugurait et terminait ses journées par des audiences accordées tous ceux qui voulaient le voir.

Avec: Le Progrès