A l’occasion des 100 jours du Conseil militaire de transition (CMT), installé au pouvoir depuis le 20 avril 2021, le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (Undr), Saleh Kebzabo, a fait un direct de 15 minutes via Facebook, axé sur la conduite de la transition et les attentes du peuple tchadien. Voici les points forts de sa sortie.


La quintessence du discours fait par Saleh Kebzabo, à l’occasion des 100 jours au pouvoir du Conseil militaire de transition, reste la paix et l’unité nationale. A l’entame, le président du parti, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), a justifié une fois de plus, son engagement à soutenir la junte militaire dans la mission qu’elle s’est assignée : maintenir la stabilité.


Nous avons décidé de soutenir non pas une institution ou un homme, mais d’intégrer la transition et ses organes pour y apporter un changement positif et dynamique“, a t-il tenu à préciser avant de faire un bilan des 100 jours de la transition.


Pour lui, “la nomination d’un gouvernement de transition a permis d’éloigner le spectre d’une confiscation du processus politique par les militaires et du même coup, de satisfaire les attentes d’une transition politique conduite par les civils…Mais cette phase aurait été plus positive si le CMT… dès sa mise sur pied était ouvert à des civils pour lever davantage les suspicions militaires sans partage”.


Au lieu de tout cela, Saleh Kebzabo a constaté que “le CMT tarde à satisfaire les attentes légitimes du peuple”. Parmi ces attentes, la plus importante demeure selon lui, l’organisation du dialogue national inclusif. Ce dialogue, il le souhaite “véritablement inclusif pour permettre aux Tchadiens de tourner le dos aux démons de la haine et de la division…” Pour son organisation, “Le CMT doit éviter la tentation de concocter uniquement des personnalités acquises à sa cause pour choisir des citoyens honnêtes qui pourront contribuer librement et en toute indépendance aux débats…


S’agissant de la gestion courante des affaires de l’Etat, Saleh Kebzabo a martelé qu’ “il ne doit plus y avoir de clientélisme et de népotisme“. La question de l’emploi des jeunes n’a pas été aussi omise par le président de l’UNDR, qui a appelé le gouvernement de transition de prendre ce problème au sérieux et d’en faire une priorité durant la transition.


Nous avons opté pour une transition de 18 mois, gardons le cap. J’invite donc la communauté internationale à nous aider à respecter l’échéance de 18 mois qui aboutira à des élections nécessairement couplées“, a-t-il conclu.