Le président du parti « Rassemblement pour la démocratie et le socialisme au Tchad », Marting Félix Kodjiga, a animé une conférence de presse, ce samedi, 30 juillet à la Bourse du travail relatif à la situation socio-politique du Tchad.


Alors que la transition tend vers la fin de son délai, Marting Félix Kodjiga, président de formation politique, « Rassemblement pour la démocratie et le socialisme au Tchad », s’inquiète de la disposition de l’article 97 de la Charte de cette transition qui prévoit la prorogation de la transition. Il craint qu’à la demande du Conseil militaire de transition, le Conseil national de transition, proroge ce délai.
« Nous disons non à la prorogation de la transition », clame-t-il. Pour lui, la transition actuelle pose problème et montre à suffisance son échec sur le plan politique, sécuritaire et économique. « La transition ne doit jamais dépasser ce délai. Elle doit prendre fin le 20 octobre 2022 sans un jour de plus, pour laisser place à des institutions consensuelles de se charger de la République, notre patrimoine commun », avance le président.


Répondant aux questions des journalistes, Marting Félix Kodjiga n’a pas manqué l’occasion de s’exprimer sur les trois millions de nos francs promis à chaque parti politique, par le président du Conseil militaire de transition, pour, dit-on, leur soutenir dans les préparatifs du dialogue national inclusif en vue. « Ce n’est pas ça dont les partis politiques ont besoin », réagit le président du « Rassemblement pour la démocratie et le socialisme au Tchad ». Pour lui,ce geste du président du Conseil militaire de transition vise simplement à empêcher les leaders politiques à dire les vérités le jour J.


Si la date du dialogue national inclusif est enfin connue, la façon dont elle a été fixée « élucide bien le mépris des autorités de transition vis-à-vis du peuple tchadien », laisse entendre le président de cette formation politique.

Face à cette situation, le « Rassemblement pour la démocratie et le socialisme au Tchad » demande au peuple de prendre son destin en main face à cette junte “qui n’a pas un principe de fonctionnement”.