CIRCULATION – Depuis 17 heures, les deux ponts situés sur le fleuve Chari, reliant N’Djaména aux quartiers périphériques, sont bouchés. Les conducteurs d’engins avancent à pas de caméléon. Alors qu’on est à 22 heures passées, aucune solution ne semble être trouvée. Une impasse.

La scène fait froid au dos. Des personnes exténuées, objets de valeurs, engins et des chaussures sont abandonnés. Selon un témoin, il y aurait même beaucoup de personnes évanouies, d’où l’arrivée d’une ambulance, pendant que des policiers en faction devant l’ambassade des États-Unis, sont obligés d’intervenir afin de réguler la circulation qui est loin d’être fluide.

Du petit marché aux poissons en passant par la station “Oil Libya” jusqu’à l’extrémité de l’église Universelle, il y a un monde fou.

Pour l’instant, personne n’est à mesure de donner avec exactitude la cause de cet embouteillage monstre.