Le gouvernement a rencontré ce matin 27 septembre 2016, les différentes centrales syndicales et leurs affiliés à la Primature. C’est le ministre de la Fonction publique qui a lu une communication du Premier ministre en déplacement au Gabon.

Selon la communication du PM, les centrales syndicales ont proposé des pistes de solutions au gouvernement pour juguler la crise actuelle. Ces contributions seront examinées en fonction de leur pertinence et mises en œuvre pour renforcer et/ou compléter cette première série de mesures d’urgence, dont les effets, doivent trouver leur traduction sans délai dit Abdelkerim Seid Boch.

Il rappelle que l’objectif des 16mesures est de réduire des charges publiques, l’accroissement des recettes publiques et a l’amélioration de l’efficacité de la dépense publique et du rendement des services de l’État.

Les syndicalistes présents dans la salle de réunion de la primature ont tout simplement devant le ministre de la fonction publique exprimé leurs désaccords.

Le secrétaire général de la confédération libre des travailleurs tchadiens (CLTT) Brahim Ben Seid a même pris la parole pour signifier au gouvernement qu’il a violé la loi en prenant ces 16 mesures. « Il n’y a aucune loi rectificative des finances actuellement. Ce n’est pas normal, les travailleurs accusent des arriérés de salaire et le gouvernement est inconscient de ce problème. Il ne se soucie pas et prend d’autres mesures » dit-il. Il ajoute que « le gouvernement doit faire attention et respecter les syndicats ».

Même son de cloche chez Barka Michel, président de l’Union des Syndicats du Tchad(UST). « Le gouvernement a rompu le dialogue et a déclaré la guerre », lâche-t-il.

Pour Mahamat Nasradine Moussa de la Confédération indépendante des Syndicats du Tchad(CIST), c’est une décision unilatérale.