Lors de la séance de débat du jour, jeudi 4 juin à l’assemblée nationale. La question des étudiants tchadiens voulant rejoindre le Cameroun et qui sont bloqués à la frontière a été soulevée par les élus.

Les écoliers et étudiants camerounais ont repris le chemin de l’école depuis le 1er juin 2020. Beaucoup d’établissements scolaires et académiques, notamment les universités ont rouvert leurs portes. Le Cameroun accueille un grand nombre d’étudiants tchadiens dû à l’abondance de l’offre et la diversité des écoles et cursus. Les étudiants tchadiens revenus au pays à cause de la pandémie du Covid-19, attendent le feu vert diplomatique entre les deux gouvernements pour retourner au Cameroun.

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« A la frontière avec le Cameroun, la situation de nos étudiants par millier, je regrette de ne pas voir le ministre de la défense ici. Que font les autorités ? Est-ce que le Cameroun a autorisé que les étudiants entrent sur leur sol ? Pourquoi tout le monde regarde la situation en spectateur ? » S’est interrogé le député Mahamat Saleh Ahmat Khayar, élu du Ouaddaï sous la bannière du Mouvement patriotique du salut (MPS). C’est à l’occasion de l’interpellation du ministre de la santé publique, Pr Mahamoud Youssouf Khayal par l’Assemblée nationale.

Depuis quelques jours, des milliers d’étudiants tchadiens cherchent à regagner le Cameroun pour reprendre les cours. Des appels sont lancés à l’endroit des autorités pour faciliter le retour. Depuis lors, une autorisation collective de voyager leur a été donnée. Seulement, les autorités tchadiennes n’ont pas pu débloquer jusqu’à cette date la situation diplomatique, puisque les frontières camerounaises sont restées fermer.

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L’entrée de ces étudiants sur le sol camerounais reste donc impossible. Sur place, les cours ont repris depuis le 1er juin. Pour le député Djimet clément Bagaou, « Le comité de gestion de crise et les autres personnes impliquées doivent s’activer pour trouver des solutions à ces étudiants qui sont bloquées ici ».