POLITIQUE – La place de la femme dans le gouvernement de transition a été au centre d’un échange le vendredi 4 juin entre la ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh, Romain Darbellay, Directeur du bureau de la Coopération Suisse et l’Ambassadeur de la France au Tchad, Bertrand Cochéry.

La rencontre est axée sur la place de la femme au sein du gouvernement de transition. Le représentant de la Coopération Suisse a évoqué le plan d’action pour la culture de la paix et de sécurité au Tchad. A travers l’interview qu’il a accordée aux journalistes à la sortie d’audience, Romain Darbellay a expliqué la résolution 1325 qui est une initiative des Nations-Unies et vise à renforcer le rôle de la femme dans les questions de paix et de la sécurité. Il souligne que « c’est important au Tchad de mieux mettre à profit le rôle des femmes dans la préservation de la coexistence pour la sécurisation de la vie quotidienne des citoyens. »

Signalons que la visite de Romain Darbellay s’inscrit dans le cadre d’appui au ministère de la Femme pour la mise en place du plan d’action dans tous les ministères et d’autres institutions de renforcer le rôle de la femme.

A cette même occasion, l’ambassadeur de France Bertrand Cochéry est aussi reçu au cabinet de la ministre pour honorer une promesse qu’il a faite lors de sa visite précédente. Il souhaite la participation des femmes dans le gouvernement de transition. Pour lui, les femmes méritent une place au sein du gouvernement de transition. « La période de transition n’est pas une parenthèse que celles-ci doivent rester hors du gouvernement de transition. Il faut mener un travail de conviction et de plaidoyer auprès des autorités et celles de grandes instances qui ont un haut décisif de l’organisation de la transition », a dit l’ambassadeur de la France.  II ajoute que celles-ci sont des actrices délimitées de cœurs et esprits pour la paix et de réconciliation au Tchad.

Bertrand Cochéry a promis que la prochaine fois il s’entretiendra avec tous les ministères sans oublier le ministre d’Etat de ne pas manquer une seule occasion de faire place aux femmes que ça soit au conseil national de la transition ou dans la dynamique du dialogue inclusif qui n’inclut généreusement ou encore les femmes.

Ali Abdelkader Foulaty & Noukamna Dayam, stagiaires