La police nationale, à travers son porte-parole Paul Manga, est revenue sur l’incident du 27 novembre, dans les locaux de la radio FM liberté. Lequel incident a conduit à une brève arrestation de plusieurs journalistes

«  La Police nationale n’a aucun problème avec les journalistes. Elle considère les journalistes comme des partenaires privilégiés. Car, nous sommes complémentaires dans nos activités », a déclaré le porte-parole de la police nationale devant la presse réunie ce 28 novembre pour la présentation de M. Kemba Alain et deux de ses coaccusés. 

Rappelons que M. Kemba Didah Alain et ses deux coaccusés sont arrêtés pour trouble à l’ordre public et violation des règles de l’état d’urgence.

Pour le porte-parole de la Police, les arrestations du 27 novembre au siège de la radio FM Liberté sont justifiées. « Ces arrestations obéissent aux textes de la République. Il n’y a ni bavure, ni torture.  Beaucoup qualifient de brutalité la réaction de la police. Mais la réaction est justifiée par la présence de l’un des organisateurs du forum et ses complices. »

 « Les textes sont clairs », martèle Paul Manga. Avant de chuter en disant que : « la covid-19 ne fait pas la différence entre un journaliste, un homme politique. Certains parlent des journalistes en formation, est-ce que M. Kemba est-il un journaliste ? »