La plateforme syndicale revendicative a évalué ce 2 novembre à la bourse du travail l’accord signé avec le gouvernement le 26 octobre 2018. Plus que 26 jours pour le gouvernement de respecter ses engagements.

Délai de rigueur, 30 novembre 2019 pour l’application de l’accord du 26 octobre 2018. Car selon la plateforme syndicale revendicative, le pays a retrouvé sa stabilité financière. Donc il n’y a aucune raison pour que les travailleuses et travailleurs continuent à croupir dans la misère la plus totale.

Pour la plateforme syndicale revendicative, un an après la signature de cet accord, les travailleuses et les travailleurs tchadiens sont davantage plus misérables que jamais, car incapables de subvenir aux besoins élémentaires de leurs familles notamment de payer le loyer, de se nourrir, de se soigner, de payer les frais de scolarité de leurs enfants et autres.

La plateforme estime qu’il est grand temps que les travailleuses et travailleurs recouvrent leurs acquis sociaux longtemps confisqués à savoir :

  • Les augmentations générales spécifiques ;
  • Les primes et indemnités ;
  • Les effets financiers des avancements et reclassements
  • Les frais de transport de 2016 à 2018

La plateforme syndicale revendicative exige du gouvernement le rappel des salaires des agents suspendus par le contrôle et les rétablir dans leurs droits et de décanter très rapidement la situation des autres qui attendent.

Selon la plateforme, au regard de tout ce qui précède, un délai allant jusqu’au 30 novembre 2019 est donné au gouvernement pour trouver des solutions aux différents points de revendication. Passé ce délai, la plateforme dit que le gouvernement assumera seul les conséquences de ce qui adviendra.

Le communiqué de presse est signé par le porte-parole adjoint, Nasradine Mahamat Moussa.